compteur gratuit widget compteur de visite  
Centrale DCC Bluetooth et Android
Centrale DCC V3.4
Centrale DCC V2.5
La CARTE T-CON




      
      







RÔLE
La carte « T-CON » (Timing Control Board, contrôleur du temps) sert d'interface entre la carte mère du téléviseur et le panneau « LCD » (Liquid Crystal Display, afficheur à cristaux liquides).

Carte T-CON
Carte T-CON

Elle assure la distribution des signaux issus de la carte mère vers la dalle de l’écran « LCD ».
 
La carte « T-CON » est reliée à la carte mère par un connecteur « LVDS » qui véhiculent vers la carte « T-CON » des signaux vidéos et de synchronisations ainsi qu’une alimentation unique entre 5 et 12 volts, issue de l’alimentation principale et qui transitent par la carte mère.
 
A partir de cette alimentation unique, la carte « T-CON » va produire d’autres tensions, comme « VGH » et « VGL » pour son fonctionnement grâce à un circuit spécialisé présent sur la carte « T-CON ».
 
Ces alimentations sont basées sur des convertisseurs DC/DC de types boost-converter ou buck-converter.
 
Les signaux vidéos et de synchronisations sont complétées par des signaux de sécurisations qui sont envoyées vers les circuits de la dalle, que sont les : « GATE DRIVER » et « SOURCE DRIVER », 
 
Chaque pixel de l'écran est contrôlé par la carte « T-CON ». Elle détermine quel est le pixel de l’écran qui doit recevoir la « DATA » à afficher, et à quel moment.

FONCTIONNEMENT de la CARTE T-CON
La carte « T-CON » reçoit son alimentation de l’alimentation principale. Cette tension est sous le contrôle du microprocesseur de la carte mère. 
Cette tension est adaptée pour alimenter le processeur de la carte « T-CON ». 

Alimentation carte « T-CON »
Alimentation carte « T-CON »

Le processeur de la carte « T-CON » est alimenté depuis un régulateur de tension ou d’une alimentation « DC/DC » et donne ensuite un ordre de mise en marche pour produire les autres tensions nécessaires au fonctionnement de la carte « T-CON ». 
 
Cette tension de mise en marche s’appelle, (ON, Power On, Enable).

Alimentation processeur carte « T-CON »
Alimentation processeur carte « T-CON »

La carte T-CON pilote les circuits présents sur la dalle que l’on appelle des : « LCI » (LCD Driving IC).
Les « LCI » sont constitués des circuits de :
• « GATE DRIVER », pour la sélection des lignes horizontales de la dalle LCD par la commande des transistors « TFT » de la dalle,
• « SOURCE DRIVER », pour alimenter les cristaux liquides de la dalle LCD en « DATA ».

SIGNAUX GÉNÉRÉS par la CARTE T-CON
La carte « T-CON » par l’intermédiaire d’un convertisseur DC/DC fabrique diverses tensions :
• « AVDD » ou « VDD »,
• Les tensions « VGH » et « VGL » sont fabriquées, à partir de la tension « AVDD ».

Signaux destinés au « GATE DRIVER »
VGH (Voltage Gate High), alimentation analogique positive : permet l’activation des mosfets d’une ligne entière,
VGL (Voltage Gate LOW), alimentation analogique négative : permet le blocage des mosfets d’une ligne entière,
CPV (Clock Pulse Vertical), signal d’horloge du registre à décalage,
CKV (ClocK Vertical), signal d’horloge du registre à décalage après l’adaptateur de niveau électrique,
OE (Output  Enable), contrôle le temps d’activation de chaque sortie,
XAO (RESET FONCTION), reset de l’écran,
STV (STart Vertical), donnée issues d’un registre à décalage pour accéder à une ligne de mosfet en particulier,
R/L Shift Control (Right/Left), détermine le sens des signaux de balayage, de haut en bas ou de bas en haut,
U/D Shift Control (Up/Down), détermine le sens des signaux de balayage, de droite à gauche ou de gauche à droite, en fonction de la position des « GATE DRIVER » par rapport à la dalle, côté gauche ou droite.
 
Il peut également y avoir des « GATE DRIVER » des deux côtés de la dalle « TFT ». Dans ce cas un côté s’occupe des lignes paires et l’autre des lignes impaires.

Signaux destinés au « SOURCE DRIVER »
• Un signal STH (STart Horizontal) ou SSP (Start Source Pulse), qui permet de prendre en compte une information complète de « DATA »,
R/L Shift Control (Right/Left), détermine le sens des signaux de balayage, droite à gauche ou gauche à droite,
CPH (Clock Pulse Horizontal), signal d’horloge du registre à décalage,
RESET, signal de remise à zéro du registre à décalage,
ENABLE ou Load ou TP (Totem Pôle),
LATCH CLOCK (LC), signal de verrouillage des données du registre à décalage dans le verrou,
OUTPUT ENABLE, placé après l’horloge du LATCH,
POL, permet le contrôle de la polarité des sous pixel,
SOE (Source Output Enable) permet de contrôler les tensions analogiques du BUFFER,
STB (STandBy) peut être utilisé comme un interrupteur ON/OFF sur le DAC et le BUFFER.
 
GESTION des «GATE DRIVER»
Les circuits « GATE DRIVER » pilotent les transistors TFT de la dalle LCD dans le sens horizontal.

Circuits « GATE DRIVER »
Circuits « GATE DRIVER »
Alimentation des pixels d’une image
Alimentation des pixels d’une image

CONSTITUTION d'un CIRCUIT «GATE DRIVER»
Le «GATE DRIVER» est composé :
• D'Un registre à décalage bidirectionnel (Shift Register),
• D'Un contrôleur logique,
• D'Un adaptateur de niveau,
• D'Un étage suiveur de tension (Buffer).

Le registre à décalage
Un registre à décalage, permet de sélectionner les lignes de MOSFET les unes après les autres, cela nécessite 2 signaux :
• Un signal STV (STart Vertical) ou VST ou Vsynch ou GSP (Gate Scanning start Pulse), qui permet d’accéder à une ligne de MOSFET en particulier,
   o Le signal STV peut être bidirectionnel. Dans ce cas il est noté :
         o STV1 ou SVIO (Signal Vertical Input Output) ou DIO (Data Input Output) pour un décalage de gauche à droite,
         o STV2 ou SVOI (Signal Vertical Output Input) ou DOI (Data Output Input) pour un décalage de droite à gauche.

• Un signal d’horloge CPV (Clock Pulse Vertical).

Fonctionnement d’un registre à décalage « Gate Driver »
Fonctionnement d’un registre à décalage « Gate Driver »

Fonctionnement :
1. Une entrée haute (1 logique), est présente à l’entrée STV de la première bascule,
2. Un top d’horloge fait passer l’information présente à l’entrée, vers la sortie S1 de la première bascule,
3. Une nouvelle information est présentée à l’entrée de la première bascule (0 logique),
4. Un nouveau top d’horloge fait passer le, 1 logique, présent sur l’entrée de la première bascule sur la sortie S2 de la deuxième bascule,
5. La nouvelle entrée (0 logique) présente en entrée de la première bascule, est transférée en sortie S1 de la première bascule,
6. Au fur et à mesure des tops d’horloge, le même phénomène se reproduit et décale le, 1 logique, de porte en porte. Cela permet d’activer une ligne de « GATE » l’une après l’autre.
 
Décaler le registre à décalage de gauche à droite ou de haut en bas ou inversement.

 Le balayage peut se faire de haut en bas ou de bas en haut à l’aide du signal :
R/L Shift Control (Right/Left) :
   o Si R/L = 1, le balayage s’effectue de haut en bas,
   o Si R/L = 0, le balayage s’effectue de bas en haut.

 Le balayage peut se faire de droite à gauche ou de gauche à droite à l’aide du signal :
U/D Shift Control (Up/Down) :
   o Si U/D = 0, le balayage s’effectue de droite à gauche,
   o Si U/D = 1, le balayage s’effectue de gauche à droite.

Les tensions « VGH» et « VGL»
Les tensions :
« VGH » (Voltage Gate High) ou « VON » ou « VONE » ou « VGON » ou « VGG » ou « VDDG » est,
• La tension « VGH », alimentation positive permet l’activation des « MOSFETS » d’une ligne entière,
• La tension « VGH » est positive et est comprise entre : 20v à 35v.
 
 
« VGL » (Voltage Gate Low) ou « VOFF » ou « VOFFE ou « VGOFF » ou « VEE » ou « VEEG », permettent l’alimentation des mosfets des transistors « TFT » :
• La tension « VGL », alimentation négative permet de mettre les « MOSFETS » d’une ligne entière en mode « Off »,
• La tension « VGL » est négative et est comprise entre : -5v à – 9v.
 
Lorsque la ligne à commander est sélectionnée, la carte « T-CON » produit la tension « VGH » pour commander les « GATE » des transistor « TFT » de la ligne tout entière et autoriser le passage de l’information « DATA » dans les cristaux liquides.
 
Les autres lignes sont maintenues à « VGL ».

La première ligne reçoit la tension « VGH »
La première ligne reçoit la tension « VGH »

La deuxième ligne reçoit la tension « VGH »
La deuxième ligne reçoit la tension « VGH »

L’activation successive des lignes de commande des « GATE » des transistors « TFT » se fait au rythme du registre à décalage. Mais ce registre fournit une tension logique, qui ne permet pas de commander les transistors « TFT », puisque ceux-ci ont besoin d’une tension analogique pour fonctionner.
 
Cette tension, de numérique à analogique, sous une tension adéquate sera produit par un adaptateur de niveau « DN » pour être ensuite appliquée au « GATE » des transistors « TFT » de la dalle.
 
Cette tension analogique une fois crée, se propage sur l’ensemble de la ligne des « GATE » des transistors.
 
En raison de la longueur de cette ligne, qui est fonction de la largeur du téléviseur, ce signal subit une déformation, en raison de la résistance électrique dû à la longueur de la ligne et des capacités parasites présentes entre la grille et la source de cette ligne. Cette dégradation du signal « VGH » à des conséquences sur l’affichage.
 
Ainsi à cause des effets parasites, la ligne précédente peut toujours être active alors que la ligne suivante devient active à son tour.
 
Lorsque les circuits « SOURCE DRIVER » envoient les tensions d’affichage des sous-pixels, comme deux lignes « TFT » sont actives, elles valident ensemble les dernières valeurs reçues, ce qui conduit à un défaut d’affichage sur l’écran puisque la première ligne reçoit également les données de la ligne suivante puisqu’elle est toujours active. Ce phénomène s’appelle « CROSSTALK » ou « DIAPHONIE ».

Deux lignes successives sont actives en même temps
Deux lignes successives sont actives en même temps

Pour contrer ce phénomène un contrôleur logique suit le registre à décalage. Ce contrôleur logique va recevoir deux signaux supplémentaires différents, mais un seul de ces deux signaux intervient pour éviter le phénomène de « CROSSTALK » ou « DIAPHONIE ».
 
Il s’agit du signal OE (Output Enable).
Le contrôleur logique
Le contrôleur logique, qui s’intercale entre le registre à décalage et l’adaptateur de niveau reçoit deux signaux et possède deux fonctions.
Il reçoit les signaux :
OE (Output Enable),
XAO (RESET FONCTION) ou XON.
 
Le contrôleur logique fait appel à deux étages de portes « NAND » qui vont permettre de valider et de contrôler la durée de la production des tension « VGH » et « VGL ».
 
Le signal OE (Output Enable) :
Le signal « OE » (Output Enable) permet de contrôler le temps de conduction de chaque ligne pour contrer le « CROSSTALK » ou « DIAPHONIE ».
 
Lorsqu’il est à un niveau haut, il arrête toutes les lignes qui sont actives.
Sa valeur est d’environ : +1,1v.

Fonctionnement :
Comme la première broche de la porte « NAND » est à 1, ligne active, et que sur la deuxième broche de la porte « NAND » le niveau logique est également à 1 (le signal « OE » passe par une porte « NOR » qui inverse son niveau électrique), le signal de la ligne active franchit la porte « NAND » avec un niveau logique inverse de la ligne à activer.
 
Le signal « OE » reste à l’état bas le temps de durée d’une ligne.
 
On remarque à ce niveau, qu’en sortie des portes « NAND » le niveau électrique ne correspond pas aux lignes actives mais l’inverse.
 
Cela est dû au fait que, dans le contrôleur logique, une deuxième série de portes « NAND » sont présentes et que cette deuxième série de portes est sous le contrôle d’un autre signal :
Le signal « XAO ».

Signal OE (Output Enable)
Signal OE (Output Enable)

Le signal XAO (RESET FONCTION) :
Le signal « XAO » ou « XON » permet de contrôler l’extinction de l’écran pour lutter contre la rétention d’une image.
A l’état haut l’écran est allumé, à l’état bas l’écran est éteint pour décharger tous les condensateurs de l’écran.
C’est un signal de « RESET ».

Fonctionnement :
Faisant suite à la première série de portes « NAND » associée au signal « OE », une deuxième série de portes « NAND » est placée sur le chemin de production des tensions « VGH » et « VGL ».
Cette deuxième série de portes « NAND » est sous le contrôle du signal « XAO » ou « XON ».
 
Lorsque l’écran est éteint, ce signal passe à l’état bas, ce qui provoque la conduction de tous les transistors « TFT » en même temps et permet de décharger tous les condensateurs de l’écran.
 
Lorsque l’écran est allumé ce signal est à l’état haut, et le numéro de la ligne à activer est disponible en sortie de la deuxième série de portes « NAND ».
Ces signaux sont nommés « VSS » ou « VDD ».
 
Un adaptateur de niveau va adapter le niveau logique des signaux « VDD » et « VSS » avec les étages suivants et produire les tensions « VGH » ou « VGL » sous une forme analogique.

Le signal XAO (RESET FONCTION)
Le signal XAO (RESET FONCTION)

 
La combinaison de l’état logique de ces deux signaux, valide la bonne sortie de la ligne à activer.

Un adaptateur de niveau
• « Level Shifter » est l’autre nom donné à l’adaptateur de niveau. Il permet d’interfacer des circuits logiques qui n’ont pas le même niveau électrique (Ex : 3,3v vers 5v ou inversement), et de transformer un état logique en une tension analogique.

Adaptateur de niveau
Adaptateur de niveau

• Le signal d’horloge du registre à décalage, « CPV » est transformé en « CKV » (ClocK Vertical) avec une amplitude de tension différente,
• Un signal « CKVB » qui est le même signal que « CKV » mais déphasé de 180°, il permet de prendre en compte les lignes « PAIRS » et « CKV » les lignes « IMPAIRS » ce qui permet de balayer l’écran deux fois plus vite,
• La valeur de « CKV » est d’environ : +1,8v,
• Le signal STV (STart Vertical) est transformé en STVP avec une amplitude de tension différente,
• Ce circuit intégré peut être placé dans le « GATE DRIVER » ou dans le processeur de la carte « T-CON » ou être sur un circuit séparé sur la carte « T-CON ».
 
Le circuit adaptateur de niveau, peut se trouver dans :
• Le circuit « GATE DRIVER »,
• Le microprocesseur de la carte « T-CON »,
• Sur la carte « T-CON », sur un circuit séparé.
 
L’adaptateur de niveau va enfin transformer les signaux « VGH » ou « VGL », qui jusque-là se trouvent sous une forme numérique, en une tension analogique pour alimenter les « GATE » des transistors TFT à l’aide d’un amplificateur opérationnel monté en comparateur de tension.

AOP monté en comparateur de tension
AOP monté en comparateur de tension

Balayage des lignes avec un signal : « CKV »
Balayage des lignes avec un signal : « CKV »

Un buffer
Il permet de séparer les circuits présents dans les « GATE DRIVER » des transistors « TFT » de l’écran LCD.

Buffer
Buffer

Cela vaut pour un « GATE DRIVER ». Si l’écran est composé de plusieurs « GATE DRIVER » le même fonctionnement s’applique.
Dans le cas ou plusieurs « GATE DRIVER » existent, et comme un « GATE DRIVER » s’occupe d’une partie de l’image, en cas de problème, seule une partie de l’écran sera concernée.
GESTION des «SOURCE DRIVER»
Les circuits « SOURCE DRIVER », aussi appelés « DATA DRIVER » ou « COLUMN DRIVER », alimentent les transistors « TFT » en « DATA » pour l’affichage des pixels de la dalle LCD.

Alimentation des pixels d’une image en DATA
Alimentation des pixels d’une image en DATA

Circuit « SOURCE DRIVER »
Circuit « SOURCE DRIVER »

Constitution d'un CIRCUIT « SOURCE DRIVER »
Le «SOURCE DRIVER» est composé :
• Un registre à décalage (Shift Register),
• Un verrou (Latch),
• Un convertisseur numérique vers analogique (DAC),
• Un étage suiveur de tension (Buffer).

Un registre à décalage (Shift Register)
Le registre à décalage reçoit les « DATA » issues de la carte « T-CON ». Ces informations envoyées sous formes digitales sont appelées : « VDD » » et VSS » ou « DGND ».

Un registre à décalage, permet de sélectionner les « DATA » à envoyer sur la « SOURCE » des MOSFETS, cela nécessite plusieurs signaux :
   • Un signal STH (STart Horizontal) ou SSP (Start Source Pulse), qui permet de prendre en compte une information complète de « DATA »,
   • Le choix d’un décalage à droite ou à gauche se fait grâce à un signal nommé R/L,
        o Le signal STH peut être bidirectionnel. Dans ce cas il est noté :
              o STHL (STart Horizontal Left) pour un décalage de gauche à droite,
              o STHR (STart Horizontal Right) pour un décalage de droite à gauche,
• Un signal d’horloge CPH (Clock Pulse Horizontal),
• Un signal de « RESET » du registre à décalage peut être présent.

Fonctionnement d’un registre à décalage « Source Driver »
Fonctionnement d’un registre à décalage « Source Driver »
Fonctionnement
1. Une entrée haute (1 logique), est présente à l’entrée STH de la première bascule,
2. Un top d’horloge fait passer l’information présente à l’entrée, vers la sortie S1 de la première bascule,
3. Une nouvelle information est présentée à l’entrée de la première bascule (0 logique),
4. Un nouveau top d’horloge fait passer le, 1 logique, présent sur l’entrée de la première bascule sur la sortie S2 de la deuxième bascule,
5. La nouvelle entrée (0 logique) présente en entrée de la première bascule, est transférée en sortie S1 de la première bascule,
6. Au fur et à mesure des tops d’horloge, le même phénomène se reproduit et décale le, 1 logique, de porte en porte. Cela permet d’activer une ligne de « GATE » l’une après l’autre.

Le balayage peut se faire de gauche à droite ou de droite à gauche à l’aide du signal :
STHL (STart Horizontal Left) pour un décalage de gauche à droite.

Le balayage peut se faire de droite à gauche ou de gauche à droite à l’aide du signal :
• STHR (STart Horizontal Right) pour un décalage de droite à gauche.

Balayage de gauche à droite
       
Balayage de droite à gauche
                                                   
Balayage de gauche à droite
                                                                                                               
Balayage de droite à gauche

Un verrou (Latch)
Le verrou permet de verrouiller les entrées venant du registre à décalage.
Il est constitué des signaux appelés : 
ENABLE ou Load ou TP (Totem Pôle), 
LATCH CLOCK (LC) qui est le signal de verrouillage des données du registre à décalage dans le verrou, 
OUTPUT ENABLE, placé après l’horloge du LATCH

Registre à décalage suivi du Latch
Registre à décalage suivi du Latch

Un convertisseur numérique vers analogique (DAC)
Le cristal liquide a des propriétés optoélectriques.
 
Une variation de la tension à ces bornes permet d’orienter les cristaux liquides.
 
La valeur de cette tension électrique fait varier l’intensité lumineuse du cristal liquide.
 
L’intensité lumineuse émise par les 3 sous-pixels (RVB) qui constituent un pixel, permet d’obtenir des millions de nuances de couleurs.
 
Ex : Chaque couleur RVB, est codée sur 8 bits, cela fait :
Nbre de couleurs = 2(3*8) = 16777216.
 
Une particularité des cristaux liquides est que l’application à leurs bornes d’une tension de même sens et cela de manière de manière continuelle, quelques millisecondes, conduit à une détérioration rapide du cristal liquide.
 
C’est-à-dire que le cristal liquide perd la propriété de s’orienter en fonction de la tension qui lui est appliquée.
Il faut pour éviter cela, inverser régulièrement le sens de la tension aux bornes des cristaux liquides.
 
L’orientation des cristaux liquides se fait selon le même angle de déviation mais opposé quand le sens de la tension qui lui est appliqué change de sens.
Cela ne modifie pas la luminosité du cristal liquide, qu’on applique une tension positive ou négative de même amplitude.
 
C’est la valeur de la tension appliquée aux « SOURCE » des TFT qui détermine le sens du courant dans le cristal liquide.
 
Pour alimenter les cristaux liquides de chaque sous-pixel, il faut appliquer au transistor de commande une tension analogique, issue des valeurs numériques envoyées par la carte « T-CON », les « DATA ».
 
La carte « T-CON » génère également la tension « VCOM » ou « VCM » (Voltage CoMmand) qui est appliquée aux condensateurs et aux cristaux liquides qui sont eux-mêmes reliés aux « DRAIN » des transistors TFT.
 
Il faut obligatoirement intercaler un convertisseur numérique vers analogique pour disposer d’une tension électrique qui sera le reflet de la donnée numérique.
 
Le convertisseur numérique vers analogique va également, pour produire cette tension, tenir compte de la correction « GAMMA ».
 
Les circuits « GAMMA » sont équipés en entrée de résistances, qui vont créer à leurs bornes différentes tensions à partir de la tension « AVDD », qui seront utilisées pour créer la correction « GAMMA ».
 
Les entrées des circuits « GAMMA » peuvent être équipées de résistances dont la valeur est imposée par le constructeur ou de circuits programmables ou le développeur peut en choisissant ces propres tensions fabriquer sa propre tension « GAMMA ». 
 
Les tensions « GAMMA » produites par les circuits « GAMMA » sont utilisées pour corriger les signaux « DATA » issus de la carte « T-CON ».
 
Comme on l’a vu dans le fonctionnement des cristaux liquides, il faut constamment modifier la polarité de la tension qui leur est appliquée pour éviter leur détérioration.

Les circuits « GAMMA » vont produire des tensions « GAMMA », de polarité inverse en prenant comme référence la tension « VCOM ».
La tension « VCOM » de référence vaut : AVDD / 2.

Tension GAMMA positive et négative
Tension GAMMA positive et négative

La tension « VGM 3 » est de même amplitude que la tension « VGM 8 », mais de polarité inverse. 
 
Les tensions « GAMMA » modifient les informations « DATA » et la polarité des tensions analogiques du « DATA » est adaptée à la polarité de la tension du « VCOM ». 
Polarité tension data en combinaison avec VCOM
Polarité tension data en combinaison avec VCOM

Inversion de la tension « VCOM » : 
• Avec une simple commande on peut changer la polarité de chaque sous-pixel en utilisant une seule commande « GATE DRIVER » et en connectant les sous-pixels d’une même ligne, alternativement à l’un ou l’autre des « GATE DRIVER ». 
• Avec une double commande des « GATE DRIVER », on peut inverser la polarité des pixels situés sur une même colonne. 
 
L’inversion peut être réalisée : 
• Pixel par pixel, 
• Ligne par ligne, 
• Image par image. 

Inversion pixel par pixel
Inversion pixel par pixel

Inversion ligne par ligne
Inversion ligne par ligne

Inversion image par image
Inversion image par image

Un signal « POL » permet le contrôle de la polarité des sous pixel. 
 
A la sortie du convertisseur numérique vers analogique, les « DATA » envoyées au registre à décalage qui étaient appelées « VDD » ou « VSS » se transforment en « VCC » ou « VDDA » et « GND » ou « AGND ». 

Un étage suiveur de tension (Buffer)
Le « BUFFER » permet de séparer les circuits du « SOURCE DRIVER » de l’influence des transistors TFT et des capacités de stockage du panneau à cristaux liquides. 
 
Dans le « BUFFER » on peut trouver deux tensions : 
SOE (Source Output Enable) permet de contrôler les tensions analogiques du BUFFER
STB (STandBy) peut être utilisé comme un interrupteur « ON/OFF » sur le « DAC » et le « BUFFER » : 
o Lorsque le signal est « ON », le « DAC » et le « BUFFER » fonctionnent, 
o Lorsque le signal est « OFF », le « DAC » et le « BUFFER » sont à l’arrêt. 

Circuit buffer
Circuit buffer

Particularité sur carte T-Con
Sur certaines cartes « T-CON », il y a deux câbles qui partent vers la dalle TFT.

Carte avec deux connecteurs pour la dalle TFT
Carte avec deux connecteurs pour la dalle TFT

Carte avec deux connecteurs et nappes pour la dalle TFT
Carte avec deux connecteurs et nappes pour la dalle TFT

L’écran est divisé en deux parties verticales, et les « SOURCE DRIVER » reçoivent leurs informations par une nappe chacune.

Deux demi-écrans
Deux demi-écrans

Il est possible dans ce cas d’avoir une moitié de l’écran sans image ou avec une image brouillée, tandis que l’autre moitié de l’image fonctionne correctement. 
 
Sur ce type de téléviseurs, l’écran LCD dispose de deux séries de « GATE DRIVER » disposées de chaque côté de l’écran. 
 
Dans ce cas, chaque côté de « GATE DRIVER », pilote une moitié de lignes concernant l’alimentation horizontale des TFT

Deux séries de « GATE DRIVER »
Deux séries de « GATE DRIVER »

Rappel : la fréquence du signal produit par l'oscillateur ne change pas, seul est modifié le rapport cyclique.
Le CIRCUIT GAMMA
Sans rentrer trop dans les détails, il faut savoir que les différents éléments d’une chaine vidéo, caméra, téléviseur, œil humain, n’ont pas tous les mêmes caractéristiques. 
 
Les appareils de capture vidéo ont une réponse linéaire, c’est-à-dire que l’intensité lumineuse varie proportionnellement avec la valeur de la tension.

Réponse linéaire
Réponse linéaire

A l’inverse dans les téléviseurs à tube à rayons cathodiques, la conversion du signal vidéo en lumière ne se fait pas de manière linéaire. Ce type de téléviseur à tendance à assombrir les images, il possède une courbe exponentielle.

Réponse exponentielle
Réponse exponentielle

Ainsi, si l’on transmet un signal linéaire, issu d’une caméra, à un téléviseur à tube cathodique, qui possède lui une réponse non linéaire, l’image affichée ne reflétera pas exactement ce que la caméra a filmé. 
 
Pour obtenir une image fidèle sur un téléviseur à tube cathodique, à celle filmée par la caméra, il faut surcompenser l’image de départ issue de la caméra. C’est-à-dire que l’on va augmenter la tension du signal de base par un facteur correspondant à l’atténuation qui se produit dans le récepteur de télévision. 
 
La courbe de cette correction aura une réponse logarithmique.

Réponse logarithmique
Réponse logarithmique

Cette surcompensation s’appelle la correction « GAMMA ». 
 
Lors de l’arrivée des téléviseurs « Plasma » ou « LCD », la chaine vidéo était adaptée au tube « CRT » (tube à rayons cathodiques). 
 
Comme les téléviseur « Plasma » ou « LCD » ont une réponse linéaire, et que la transmission du signal vidéo est surcompensée, l’image sur ces nouveaux écrans ne correspond plus à l’image filmée. 
 
La cohabitation de ces différentes technologies, conduit comme à chaque fois à faire des choix. C’est-à-dire trouver la solution la moins pénalisante. 
 
Ici, soit on modifie la courbe de réponse des caméras vidéos pour leur donner une réponse linéaire, ce qui aurait une conséquence non négligeable sur des millions d’appareils à tube « CRT » en service, soit il faut trouver une autre solution qui garantisse une compatibilité ascendante. 
 
C’est le rôle de la puce « GAMMA ». 
 
La puce prend en compte également les caractéristiques de l’œil humain en attribuant moins de bits aux images les plus claires et plus de bits aux images les plus sombres pour améliorer le confort visuel. 
 
Pour la petite histoire c’est ce qui s’est produit lorsque l’on est passé à la télévision couleur. Il fallait assurer la compatibilité du signal couleur avec les téléviseurs noir et blanc en service.